Pour cet article, je vous ai concocté une liste d’accessoires que j’emporte systématiquement avec moi lors de mes sorties photo en montagne. La photographie en montagne demande une bonne préparation. Entre météo changeante, terrain accidenté et matériel à transporter, chaque détail compte. En vous équipant des bons accessoires, vous vous faciliterez la vie et éviterez de manquer une belle image. Découvrons maintenant les 8 accessoires indispensables pour la photo en montagne.
1. Clip Peak Design : l’accès rapide à votre appareil photo
Le clip de chez Peak Design est l’accessoire qui est toujours accroché à la bretelle de mon sac à dos. Depuis que je l’ai acheté, je ne peux plus m’en passer. Il me permet d’avoir toujours mon appareil photo à portée de main, sans avoir à enlever mon sac à chaque prise de vue. C’est également bien plus pratique et agréable que d’avoir l’appareil photo accroché à une sangle qui se balance autour du cou.
Qu’est-ce que c’est ?
Ce clip est un système d’attache rapide qui permet de fixer solidement votre boitier photo à l’extérieur de votre sac, généralement sur la bretelle. Résultat : Votre appareil est immédiatement accessible, sans devoir ouvrir votre sac ou le laisser pendre autour du cou.
Pourquoi est-ce indispensable en montagne ?
Lors d’une randonnée photo, on évolue souvent sur des sentiers escarpés, avec un sac chargé et une lumière qui change rapidement. Le clip Peak Design devient alors un véritable allié. Il offre la possibilité de :
- Pouvoir dégainer son appareil photo si la lumière change subitement.
- Ne pas avoir son appareil photo autour du cou, se balançant au gré de la marche.
- Garder les mains libres pour progresser.
- Bénéficier d’une fixation sécurisée : l’appareil ne risque pas de tomber.
Bonus : la plaque du clip est compatible avec ma tête de trépied, ce qui m’évite de changer de fixation à chaque fois. C’est un détail, mais qui fait la différence quand chaque minute et chaque gramme comptent.


2. Trépied carbone : l’allié stabilité pour vos photos de montagne
Le trépied est l’accessoire indispensable du photographe de paysage. Il permet de stabiliser l’appareil photo pour obtenir des images nettes, en particulier en basse lumière. Il est aussi très utile pour peaufiner son cadrage et se révèle indispensable pour réaliser des poses longues, comme des filés de nuages ou de cascades.
Pourquoi choisir un trépied carbone ?
Après avoir utilisé pendant plusieurs années un trépied en aluminium, j’ai opté pour un modèle en carbone. Pourquoi ? Parce qu’en montagne, chaque gramme compte. Moins lourd mais tout aussi robuste, le carbone offre un vrai confort lors des longues randonnées avec dénivelé. Alléger le sac à dos fait une vraie différence et mon corps m’en remercie 😉.
Personnellement, j’ai le trépied « Sirui T-025X » qui n’existe plus, mais le « Sirui Traveler 5C » semble s’en rapprocher. Il est compact et léger. Ses principaux défauts selon moi : il manque un peu de hauteur dans certaines situations et sa rotule n’est pas idéale pour les téléobjectifs lourds.
Pour bien choisir son trépied, il est utile de comparer plusieurs modèles et de choisir selon ses besoins. Il ne faut pas hésiter à faire des compromis pour ne pas se retrouver avec un équipement trop encombrant pour de longues randonnées et risquer de le laisser à la maison.
Quelques situations où il fait la différence :
- Photographier un lever de soleil.
- Réaliser une pose longue pour lisser l’eau ou les nuages.
- Faire du bracketing pour une exposition parfaite.
- Composer précisément son image.
Et il y a aussi ce petit moment de calme que j’adore : une fois l’appareil posé, je prends le temps de cadrer, d’observer la lumière changer… Le trépied me force à ralentir, à photographier avec intention.
Astuces d’utilisation en randonnée
- Évitez de le poser sur des surfaces glissantes ou instables, surtout en bord de falaise.
- En cas de fort vent, accrochez votre sac au crochet central pour le lester.
- Pensez à le nettoyer si vous l’avez posé dans la boue ou dans l’eau et séchez-le soigneusement.

3. Filtres ND : pour des poses longues créatives en montagne
S’il y a bien un accessoire capable de transformer une photo de montagne, c’est le filtre ND. Il permet de créer des effets visuels spectaculaires comme un filé d’eau sur un torrent ou le mouvement doux des nuages, même en pleine journée.
Un filtre ND, c’est quoi ?
Un filtre ND (Neutral Density, ou densité neutre en français) est un filtre gris que l’on visse devant l’objectif. Son rôle : réduire la quantité de lumière qui entre dans l’appareil, un peu comme des lunettes de soleil. Résultat : cela permet d’allonger le temps de pose sans surexposer l’image.
Pourquoi c’est génial en montagne ?
En randonnée, on croise souvent des rivières ou des cascades. Le filtre ND est parfait pour :
- Lisser l’eau pour un effet soyeux sur les torrents ou chutes d’eau.
- Créer un effet de mouvement dans les nuages.
- Réaliser des poses longues même sous un fort ensoleillement.
Mes conseils d’utilisation
- Utilisez toujours un trépied.
- Faites la mise au point avant de visser un filtre très sombre.
- Déclenchez avec une télécommande ou le retardateur pour éviter les vibrations.
Qu’est-ce que j’emporte avec moi ?
- Filtre ND500 et ND1000
- Bagues d’adaptation pour mes différents objectifs
Astuce pratique : achetez vos filtres au diamètre du plus grand objectif, puis utilisez des bagues pour les adapter aux autres. Mais attention à ne pas oublier les bonnes bagues avant de partir — ça m’est déjà arrivé, et c’est très frustrant sur le terrain !

4. Pare-soleil : réduisez les reflets, protégez votre objectif
Souvent sous-estimé, le pare-soleil est pourtant un allié précieux pour les photographes de montagne. Son rôle principal ? Il sert à bloquer la lumière latérale qui entre dans l’objectif et éviter les reflets parasites (flare) qui peuvent gâcher vos photos. Mais ce n’est pas tout : il a aussi d’autres usages très pratiques :
- Il offre une mini protection contre la pluie ou la neige, agissant comme une visière de casquette.
- Il sert de bouclier contre les petits chocs : branches, pierres ou tout autre obstacle rencontré en randonnée.
Conseil pratique : laissez votre pare-soleil toujours monté. Il ne pèse rien, ne gêne pas, et peut vraiment sauver une photo… ou votre objectif.

5. Télécommande : pour des déclenchements sans vibrations
La télécommande est indispensable pour pouvoir déclencher la prise de vue à distance. Je ne l’utilise pas à chaque sortie, mais dès que je prévois de faire de la pose longue, je l’utilise systématiquement.
Pourquoi utiliser une télécommande en montagne ?
En photo de paysage, la stabilité est essentielle. La moindre pression sur le déclencheur peut suffire à flouter une image à cause des vibrations, surtout en pose longue. Grâce à la télécommande :
- Vous déclenchez sans contact physique.
- Zéro vibration au moment du déclenchement.
- Possibilité de se placer dans le cadre pour ajouter une présence humaine.
- Vous attendez le bon moment sans garder le doigt en permanence sur le déclencheur.
Personnellement, j’ai une télécommande ultra compacte, toujours dans mon sac dos. Je l’utilise principalement pour :
- Les poses longues (filés d’eau, nuages).
- Le bracketing (plusieurs expositions d’une même scène).
- Apparaître moi-même sur la photo.
Astuce pratique
Si vous avez oublié votre télécommande, activez simplement le retardateur de votre boîtier (2 secondes ou plus). Ce petit réglage peut vous sauver une photo !

6. Boite pour cartes mémoire : protégez vos précieuses images
En photo, perdre une carte mémoire, c’est perdre des heures de travail… et parfois des souvenirs irremplaçables. Pour éviter ça, j’ai depuis longtemps une boîte dédiée pour mes cartes SD.
Pourquoi une boîte spécifique est indispensable ?
En montagne, entre météo capricieuse et matériel serré dans le sac, une carte laissée dans une poche ou un étui souple est vite abîmée ou perdue. Une boîte rigide dédiée offre plusieurs avantages :
- De ranger vos cartes systématiquement au même endroit.
- De les protéger de l’humidité, la poussière ou les chocs.
- De mieux vous organiser (pleines d’un côté, vides de l’autre).
Mon organisation personnelle
J’utilise une boite étanche et antichoc avec des emplacements définis pour chaque carte mémoire. Je place les cartes pleines en bas à droite et les vides en haut à gauche. Si vous avez la possibilité de les ranger à l’envers, c’est aussi une solution pour les différencier.


7. Kit de nettoyage : le réflexe simple pour des optiques toujours propres
La moindre poussière ou goutte d’eau sur l’objectif peut gâcher une photo parfaite. C’est pourquoi j’ai toujours un kit de nettoyage dans mon sac, même pour les sorties les plus courtes.
Que contient mon kit ?
- Un pinceau doux pour enlever les particules sans rayer.
- Un chiffon microfibre pour les objectifs (rangé dans une pochette en plastique).
- Un autre chiffon pour le boitier (rangé séparément de celui pour l’objectif).
- Quelques lingettes préhumidifiées (jetables et adaptées aux optiques).
Pourquoi est-ce indispensable montagne ?
En pleine nature, il suffit de peu pour que des imperfections apparaissent sur une image. Le plus souvent, il s’agit simplement de l’objectif à nettoyer. Cela peut être causé par :
- Poussière, pollens, sable.
- Gouttelettes de pluie, condensation, buée.
- Traces de doigts ou éclaboussures accidentelles (neige, herbe, terre)
Conseil pratique : nettoyez systématiquement vos optiques en fin de journée, même si elles semblent propres. Cela évite les mauvaises surprises.

8. Batterie de rechange
Une batterie vide au milieu d’une rando photo, c’est le cauchemar. En montagne, le froid, les poses longues et l’utilisation du Live View peuvent rapidement vider votre batterie. Mieux vaut prévoir car une seule ne suffit pas toujours.
Pourquoi l’autonomie diminue-t-elle ?
Les principales raisons sont :
- Le froid
- L’utilisation de poses longues
- L’usage du mode Live View
Combien de batteries emporter ?
Cela dépend de votre matériel, de la météo et de la durée de votre sortie :
- Pour une sortie à la journée : prévoyez une batterie de rechange minimum.
- Pour un bivouac ou une rando de plusieurs jours : prévoyez 2 à 4 batteries, selon la fréquence de vos déclenchements et la possibilité de les recharger.
Cela dépend aussi de la capacité de la batterie et son âge. Les constructeurs indiquent une estimation du nombre de déclenchements par charge, ce qui permet d’avoir une idée de l’autonomie.
Conseil pratique : stockez vos batteries dans une poche intérieure proche du corps pour les protéger du froid. Et pensez à les recharger dès que l’occasion se présente (refuge, voiture, batterie externe).
Conclusion
Je n’ai pas inclus le téléphone portable dans cette liste, car je prépare un article dédié aux applications indispensables pour la photo en montagne. Ce sera pour bientôt !
Bien sûr, chacun a sa propre approche, ses préférences, ses habitudes. Le plus important, c’est de connaître son matériel, de tester, d’ajuster, et d’adapter son sac à sa façon de photographier.
Et toi, quel est ton accessoire incontournable quand tu pars en montagne avec ton appareil photo ? Partage-le en commentaire, je suis curieux de découvrir d’autres idées !
Un grand merci d’avoir pris le temps de me lire jusqu’au bout ! N’hésitez pas à partager et à transmettre cet article à d’autres passionnés !
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